Une séance de yoga « dans la tranquillité de l’Etre »
Dans ces temps incertains, simplement nous habiter. Ici et maintenant, prendre soin de soi et des autres.
Nous allons articuler, métisser la mise en mouvement lente et respectueuse du corps, son étirement, son assouplissement tout en faisant circuler l’énergie. Une séance dans la douceur et la tranquillité de l’Etre! Tout à fait indiquée avec la pluie et la météo maussade d’aujourd’hui. De quoi nous rendre paisible. Je partage la séance avec vous et je vous guide juste avec ma voix. Enregistrement audio de 49 mns. https://soundcloud.com/user-781236574/seance-de-yoga-dans-la-tranquillite-de-letre. Je vous invite, comme à chaque fois, à prendre connaissance du résumé et du déroulé complet de la séance.

Le résumé de la séance : Vajrasana pour s’accueillir, Balasana (la posture de l’enfant ou de l’embryon d’or), la souris, Vyagrasana (le tigre), petit enchaînement simple « l’envol de l’oiseau, le palmier (une variante de Tadasana la montagne), Janushirchasana (la tête au genou), Matsyasana (le poisson), Apanasana (genoux/poitrine) et pour terminer avec le mantra Om « Samadhi Pranayama ».
Le déroulé complet de la séance, pas à pas, en photos et en dessins!
- Nous débutons assis sur les talons ou installé dans la petite cuvette entre les deux talons. Vajrasana. Le dos bien droit, la tête dans son axe, les yeux devant (drishti), on laisse bien fondre les épaules, les mains posées à plat au dessus des genoux, sur les cuisses. On se met dans sa respiration. On indique au corps que nous allons faire du yoga.

- Puis Balasana, la posture de l’enfant, parfois nommée aussi l’embryon d’or .

- La souris : cette pratique est une pratique de la famille de maryasana. Elle va nous permettre dans un travail très fin, presque imperceptible au début, de dénouer le haut de notre dos, et de l’assouplir.

- On se remet en Vajrasana pour accueillir. On peut également s’étirer en allongeant les bras et les mains devant sur le sol, comme un chat.
- Puis on va poursuivre avec Vyagrasana, le tigre. Cette pratique va fonctionner sur le même principe.

- Puis on va se mettre debout, doucement, en mettant le pied droit bien à plat, en appui sur les mains, les jambes fléchies, on met le pied gauche, et on se redresse, en déroulant le corps au fur et à mesure. On prend contact avec la terre, on accueille la verticalité, le lien aussi avec le ciel.
- On va maintenant, faire le petit enchaînement, l’envol de l’oiseau. Voir les deux planches de photos ci-dessous. Cette pratique est assez simple. Là aussi, il faut rentrer dans la lenteur, mettre la respiration, se laisser porter dans l’harmonie et la douceur de cette pratique. La faire 5 fois.


- On accueille bien sûr après cette pratique. On sent comment cela continue de circuler dans le corps…
- Puis, on va poursuivre avec le palmier, appelé aussi Tadasana.

- On va reprendre une position assise et faire Janushirchasana (la tête au genou) une grande pratique dans le hatha yoga. La tête représente dans beaucoup de traditions spirituelles, l’esprit, la raison. Or, la raison et notre esprit sont façonnés par notre vision du monde. Cette pratique nous invite, dans l’humilité, à « dissoudre notre petit esprit dans le grand esprit pour le libérer des crispations et des préjugés qui provoquent tant de souffrance en nous enfermant et en nous restreignant » (Yoga Perfectionnement. Ronald Steiner et Anna Trökes, éd La plage).

- On va s’allonger en Savâsana, la posture du cadavre. Retrouver le contact du corps sur le sol, le laisser se déposer et on sent que l’on dépasse les polarités gauche et droite pour se retrouver dans son centre. On respire dans la sumshuna. Puis, on va continuer avec Matsyasana, la posture du poisson, là aussi une grand pratique, très riche sur le plan mythologique et symbolique.

- Puis, dernière posture, Apanasana.

- Et pour conclure la séance, Samadhi pranayama. J’ai découvert cette pratique en Inde (merci Sarah Guérin!). On est allongé. On se met dans sa respiration. A l’inspir on monte les bras à la verticale, on les pose à l’arrière de la tête et à l’expir, en ramenant les bras, on prononce le Mantra OM (AOM). On fait cela au moins cinq fois. C’est une pratique très inspirante, qui nous transporte ailleurs, dans un endroit paisible. C’est très fort quand on le fait à plusieurs dans une même pièce, le mantra peut alors être chanté à des moments différents selon le rythme de respiration de chacun, et cela donne quelque chose, un bain sonore, puissant! A vous! Namasté
1 commentaire
Véronique Borel
1 mai 2020 at 16 h 59 minMerci à toi Olivia tres belle et douce seance